L’ENFANT MAL-AIME (ÜVEY EVLAT)

 

De Tuluhan Tekelioğlu

Turquie, 2016 – 53´ – VOST

Dans l’histoire de la Turquie, très souvent, trop souvent, les artistes, les créateurs ont été considérés comme des enfants mal-aimés. Avec le mouvement de Gezi et la répression qui l’a accompagné, cette tendance s’est renforcée. Certains artistes-créateurs ont courbé l’échine, d’autres au contraire ont choisi de résister et de tenir tête. Le film nous raconte l’histoire de la maltraitance de ces enfants mal-aimés et montre au passage comment cette maltraitance affecte la vie culturelle d’une société meurtrie.

Jeudi, 30 Mars – 17h30

Samedi, 1 Avril – 17h30 * En présence de la réalisatrice Tuluhan Tekelioğlu (à confirmer)

PROJECTION SPECIALE ET DEBAT: “LA CONDITION DES REFUGIES”*

Projection suivie d’un débat avec la participation
des réalisatrices Nejla Osseiran, Noémi Aubry, Anouck Mangeat, Jeanne Gomas
et Emmanuel Blanchard, président du réseau Migreurop

ALL TOGETHER
de Nejla Osseiran
Turquie / 2016 / 8′ / VOST
La guerre civile en Syrie, en cours depuis mars 2011, a causé un inévitable problème de réfugiés. Au péril de leur vie, des millions de victimes de la guerre cherchent à rejoindre l’Europe.
Pour cela, ils n’hésitent pas à s’embarquer en mer depuis la Turquie à vers l’île grecque de Lesbos.
Là, des bénévoles locaux et étrangers qui ont accueilli ces personnes font de leur mieux pour soulager leur douleur. Ce film témoigne de leur esprit de solidarité.
Dans cette tragédie humanitaire, ces bénévoles sont la lumière de l’espoir.

ASSOS
de Imre Azem
Turquie / 2015 / 7’ / VOST
En raison de sa proximité avec l’île grecque de Lesbos, Assos (village
de Behram) est un point de départ fréquemment utilisé par les migrants se dirigeant vers l’Europe.

NOUS JETTERONS LA MER DERRİÈRE VOUS
de Noémi Aubry, Anouck Mangeat, Clément Juillard, Jeanne Gomas
Fance / 2015 / 1h12 / VOST
Dans plusieurs pays du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, on jette de l’eau derrière celui qui s’en va pour qu’il revienne en bonne santé. On les appelle, migrants, kaçak, metanastes alors qu’ils sont Aziz, Sidiqi, Housine,Younes. Nous traversons avec eux ces villes non-lieux et ces zones frontières, grandes comme des pays entiers. Du foyer au chaos de la Grèce en crise, en passant par les rues d’Istanbul. En filigrane de leur voyage, les rêves, les espoirs qu’ils portent. Il n’en est qu’à son début, et ne trouvera peut-être jamais de fin. C’est l’histoire d’une Europe, de ses réalités, de ses frontières et de ses polices. C’est une histoire d’exil. Comment se raconter, dire son voyage, quand il s’agit de sa vie. Le film est cette rencontre, un voyage croisé qui permettrait la parole. A l’instar d’une frontière, de la langue, des statuts, des lieux possibles pour se voir, on se croise et on s’arrête. Un autre voyage commence alors. Et c’est l’eau de toutes les mers traversées que nous jetons derrière leurs pas.