KAZARKEN (EN CREUSANT) * au LOUXOR

Projection suivie d’un débat avec la participation de Simon Backès

KAZARKEN de Güldem Durmaz
2016 – 90′ – DCP
avec Denis Lavant, Güldem Durmaz, Martin Selze, Marie-Sohna Condé / réalisation : Güldem Durmaz
Suivant d’antiques pratiques anatoliennes, une femme d’origine turque, guidée par la figure mythologique du centaure Chiron,
retraverse des fragments de mémoire, personnelle ou collective.
Elle voyage ainsi librement entre les ruines d’un hôpital antique
et les rues d’un village perché dans la montagne au-dessus de l’Euphrate.
Le temps et l’espace se disloquent, ouvrant des passages entre différents mondes.Traduction d’une expérience intérieure sous la forme d’un poème cinématographique,Kazarken se construit comme une exploration de la mémoire, terrain d’une lutte contre l’oubli et les violences de l’histoire cachée.

http://www.guldemdurmaz.com/kazarken-1

ROSSO ISTANBUL (ISTANBUL KIRMIZISI)

ROSSO ISTANBUL (Istanbul Kirmizisi)

De Ferzan Özpetek

Italie, Turquie / 2017 / 1h40 /  VOSTfr

L’histoire se passe dans le Bosphore, avec ses maisons rouges et le chant du muezzin, mais aussi les gratte-ciel, les lumières de la nuit et le bruit incessant des marteaux-piqueurs, pour construire une métropole moderne. Dans son onzième long-métrage, le réalisateur turco-italien Ferzan Ozpetek nous donne non seulement à voir, mais aussi à sentir, Istanbul, après vingt ans sans filmer sa terre natale (qu’il avait montrée dans ses deux premiers films, Hammam, le bain turc (1997) et Le Dernier Harem. Rosso Istanbul nous entraîne en effet dans un parcours intime vers ses racines, une immersion dans les souvenirs de jeunesse qui reprennent vie dans le regard triste et dépaysé du héros, Orhan, alter ego d’Ozpetek – car le film est tiré de son livre autobiographique du même nom (paru en 2013 chez Mondadori), et enrichi de personnages, de mystères et de coups de théâtre qui en font presque un thriller.

Samedi, 31 Mars – 19h40

Samedi, 7 Avril – 15h30 

NUBLU

de Sercan Sezgin et Fırat Sezgin

USA, Turquie / 2017 /  1h13 /  VOSTfr

Nublu, c’est un documentaire impressionniste sur un club de jazz underground du Lower East Side à New York. Les deux frères, Sercan & Fırat Sezgin, y ont passé beaucoup de temps et commencent à filmer ce qui s’y trame en 2013. Leur premier long métrage rend hommage à ce lieu incarnant un concept au delà des murs et fédérant une communauté autour des musiques racées, éclectiques et échappant aux étiquettes : Nublu. Sous un angle peu conventionnel et immersif, le documentaire plonge le spectateur au coeur des nuits du Nublu Club

 

CLAIR OBSCUR (TEREDDÜT)

de Yesim Ustaoglu

Turquie, Allemagne, Pologne, France / 2016 / 1h50 / VOSTfr

“Ustaoglu utilise brillamment le milieu naturel de la côte méditerranéenne pour refléter l’état d’esprit des deux femmes, capturé par le style cinématographique envoûtant de Michael Hammon, avec qui la réalisatrice avait déjà travaillé pour Araf, Quelque part entre deux. La mer agitée et les tempêtes envahissent l’espace, encourageant les femmes à prendre le contrôle d’elles-mêmes. La sexualité féminine est au centre de cette histoire sombre et poétique. Alors que pour Elmas, le sexe est un moment qui se subit pour avoir des enfants, Chenaz se sent coincée dans une vie sexuelle destinée à répondre aux désirs égocentriques et de contrôle de son partenaire. Ces thèmes sensibles auxquels s’attaque le film ne concernent pas que les femmes turques, mais bien toutes femmes du monde : ce que les femmes attendent d’une relation et la nécessité d’arrêter de s’excuser pour en attendre davantage de la vie lorsqu’elles se sentent négligées, utilisées, abusées.” (Paraskevi Karageorgu)

Mercredi, 4 Avril – 19h00 au Brady *Projection spéciale en présence de la réalisatrice (sous-réserve)  

Samedi, 7 Avril – 19h30 au Brady