MR. GAY SYRIA

MR. GAY SYRIA

de Ayse Toprak

France, Turquie, Allemagne / 2017 / 1h25 / VOSTfr

Husein, un barbier à Istanbul, vit une double vie entre sa famille conservatrice et son identité homosexuelle. Mahmoud est le fondateur du mouvement LGBTI de la Syrie et est un réfugié à Berlin. Ce qui les rassemble, c’est un rêve : participer à un concours international de beauté, à la fois comme une fuite des limites de leur vie et comme une réponse à leur invisibilité. Le rêve deviendra-t- il réalité ?

Samedi, 31 Mars – 15h30 au Brady

Jeudi, 5 Avril – 19h15 au Brady * En présence de Mahmoud  Hassino, activiste. 

 

SIVAS

SIVAS

de Kaan Mujdeci

Turquie / 2014 / 1h37 / VOSTfr

Gagnant du prix spécial du jury au Festival de Venise 2014, « Sivas » est un film turc, centré sur la tradition des combats de chiens (des Kandal), et montrant au travers du portrait d’un jeune garçon de 11 ans, comment le mimétisme des actions des adultes conditionne toute une communauté. Ainsi, de rituels reproduits à leur échelle (mais pas moins dangereux), les enfants du village vont apprendre les limites du jeu, et Aslan devra choisir entre son statut d’enfant et celui d’adulte auquel il prétend avec un peu de précocité. (Olivier Bachelard www.abusdecine.com)

ROSSO ISTANBUL (ISTANBUL KIRMIZISI)

ROSSO ISTANBUL (Istanbul Kirmizisi)

De Ferzan Özpetek

Italie, Turquie / 2017 / 1h40 /  VOSTfr

L’histoire se passe dans le Bosphore, avec ses maisons rouges et le chant du muezzin, mais aussi les gratte-ciel, les lumières de la nuit et le bruit incessant des marteaux-piqueurs, pour construire une métropole moderne. Dans son onzième long-métrage, le réalisateur turco-italien Ferzan Ozpetek nous donne non seulement à voir, mais aussi à sentir, Istanbul, après vingt ans sans filmer sa terre natale (qu’il avait montrée dans ses deux premiers films, Hammam, le bain turc (1997) et Le Dernier Harem. Rosso Istanbul nous entraîne en effet dans un parcours intime vers ses racines, une immersion dans les souvenirs de jeunesse qui reprennent vie dans le regard triste et dépaysé du héros, Orhan, alter ego d’Ozpetek – car le film est tiré de son livre autobiographique du même nom (paru en 2013 chez Mondadori), et enrichi de personnages, de mystères et de coups de théâtre qui en font presque un thriller.