Les Chants de ma mère (Annemin Şarkısı)

de Erol Mintas
avec Feyyaz Duman, Zübeyde Ronahi, Nesrin Cavadzade
Turquie, France, Allemagne, 2014  – 1h43 – VOST  

1992, dans un village kurde, l’instituteur raconte à ses élèves une histoire de corneille qui se   prenait pour un paon : « Pourquoi suis-je laide, et pas belle comme vous ? » À peine a-t-on le   temps d’y voir une allégorie politique que l’instituteur voit brutalement son cours   interrompu par des hommes qui l’enlèvent. De cette violence, cette interruption initiale, Les Chants de ma mère gardera la trace, même si son action, après ce prologue, se déroule à   Istanbul en 2013.

L’amour sauvera la terre (Yeryüzü Aşkın Yüzü Oluncaya Dek) *

de Reyan Tuvi

Turquie, 2014 – 1h30 – VOST

En mai 2013, la place Taksim au centre d’Istanbul a vu naître un des plus grands soulèvements citoyens dans l’histoire de la Turquie moderne. Des millions de personnes sont descendues dans les rues pour lutter contre la tentative des autorités locales de démolir « Le parc de Gezi », un des derniers espaces verts restant dans le centre – ville. L’idée était d’arracher les arbres à coup de bulldozers pour construire un centre commercial à la place.

Ce documentaire raconte comment des gens vivant avec divers modes de vie et ayant des idéologies divergentes ont combattu ensemble pour convertir Gezi en un modèle du monde dont ils rêvaient.

Lundi, 13 – 19h00*

*Débat en présence de la réalisatrice