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FESTIVAL 2012!

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Pour la 9e édition consécutive, et fort de son succès en 2011 avec un record de fréquentation, l’Acort propose à la Filmothèque du quartier latin un panel de films représentatifs de la vigueur et de la diversité du cinéma turc : 7 films montrés pour la première fois ou presque en France, qui seront suivis par une rencontre avec les réalisateurs et acteurs ; 3 documentaires inédits, avec notamment « Le Passeport Turc » proposé en partenariat avec le Projet Aladin ; une sélection pointue de courts-métrages ; et 2 classiques, dont le très controversé « Yol », primé à Cannes en 1983; plus d’une quinzaine de films donc, révélateur de la richesse des sources d’inspiration et des formes cinématographiques du 7e Art en Turquie. Avec une nouveauté cette année: la collaboration avec la Société des réalisateurs de films.

Ce festival s’inscrit en effet dans la même volonté de création et diffusion de l’art et de la culture cinématographique et d’échange entre les réalisateurs de différents pays. C’est pourquoi, en plus des débats publics avec plus d’une dizaine d’artistes programmés au festival, est proposée pour la première fois, une rencontre entre les professionnels du cinéma. Cet espace de rencontres entre cinéastes sera l’occasion d’échanger des informations, de mener une réflexion sur les problématiques culturelles, économiques et politiques en Europe, et dans le monde, de poser les premiers jalons d’une collaboration entre la France et la Turquie.

 

LES PARRAINS DU FESTIVAL 2012

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SERRA YILMAZ

Serra YILMAZ est une actrice de cinéma et de théatre turque née à Istanbul en 1954.

Après ses études secondaires à Istanbul, elle obtient une licence de psychologie en France. C’est au cours des ses études qu’elle s’intéresse au théâtre et suit les cours de Robert Abirached. De retour en Turquie en 1977, elle débute sa carrière d’actrice au sein de la compagnie Dostlar. En 1983, le réalisateur Atıf Yılmaz lui offre son premier rôle au cinéma. Puis le rôle qu’elle interprète pour Ömer Kavur dans «L’Hôtel de la mère patrie» lancera sa carrière. Elle tourne avec d’autres réalisateurs célèbres et en particulier en Italie avec Ferzan Özpetek.

Actrice de théâtre, elle joue en Italie. On la retrouve aussi à la télévision en Turquie où elle anime un talk-show le dimanche à midi. Elle partage aujourd’hui son temps entre Istanbul, Florence et Paris.

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JEAN-PIERRE THORN

Né à Paris en 1947, il tourne son premier long-métrage en 1968, au coeur de l’usine occupée de Renault-Flins, dans le cadre des productions des «Etats Généraux du Cinéma français». Ce film, «Oser lutter oser vaincre, Flins 68», demeure un exemple du cinéma militant, régulièrement projeté pour soutenir des actions syndicales.

En 1969, il abandonne le cinéma pour s’embaucher comme ouvrier spécialisé à l’usine métallurgique Alsthom de St-Ouen. En 1978, retour au cinéma. Il est co-animateur de la distribution du programme de 10 films intitulé «MAI 68 PAR LUI-MEME».

En 1980, il réalise son second long-métrage «Le dos au mur». Sa première fiction «Je t’ai dans la peau» (1990) raconte le destin étonnant d’une femme, religieuse puis dirigeante syndicale, se suicidant au lendemain de la «victoire» de la gauche de 1981.

Depuis 1992 il collabore avec le mouvement hip hop, et réalise trois films devenus emblématiques : «Génération Hip Hop», «Faire kiffer les anges» et «On n’est pas des marques de vélo». En 2006, son film documentaire «Allez Yallah !» raconte l’épopée d’une caravane de femmes luttant, des deux côtés de la Méditerranée, contre la régression de leurs droits remis en cause par la montée des intégrismes religieux. Il signe un nouveau film-manifeste en 2011, avec «93, la belle rebelle», qui brosse 40 années de résistance musicale en Seine Saint-Denis.

 

Les collections de Mithat Bey (11'e 10 Kala)

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11'e 10 kala

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de Pelin Esmer

avec Nejat İşler, Mithat Esmer, Tayanç Ayaydın

2010 - Turquie/France/Allemagne - 110 min – VOST

Mithat, octogénaire et collectionneur passionné, habite un immeuble défraichi d’Istanbul. Jour après jour, dans cette ville qu’il admire pour sa richesse et ses méandres, il accumule et encombre son appartement des objets les plus précieux et les plus invraisemblables. Ali est le jeune concierge de l’immeuble. Pour lui, Istanbul n’est en revanche qu’un ensemble de blocs de béton, une ville parmi tant d’autres. Le jour où les copropriétaires décident d’entreprendre de grands travaux nécessitant de raser l’immeuble, le destin de ces deux hommes solitaires se scelle.

Festival du Film d’Istanbul (Prix Spécial du Jury), Nuremberg (Meilleur Film et Prix de la Critique), Abu Dhabi (Meilleur Réalisateur), Adana (Meilleur Film, Meilleur Scenario), Ankara (Meilleur Réalisation et Scenario), Tromso (Prix Fipresci), Cinema Novo (Prix spécial du Jury), Festival international du cinéma indépendant IndieLisboa (Prix spécial du Jury)

 

Qui sommes nous?

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Avec les manifestations culturelles qu’elle organise depuis trois décennies, L’ACORT oeuvre pour le développement et le renforcement des échanges culturels. Son ultime souhait est de promouvoir le vivre-ensemble dans une société démocratique où l’identité culturelle de chaque citoyen, loin de le distinguer des autres, n’a de sens que parce qu’elle enrichit l’ensemble.

Le Festival du cinéma turc de Paris s’inscrit dans la même volonté de connaissance mutuelle, de partage et de découverte.

Organisée par L’ACORT, en collaboration avec Le Cinéma Odyssée, La Fondation du cinéma de Turquie et La Société des réalisateurs de films, la 9ème édition du Festival propose un aperçu des nouvelles tendances et formes cinématographiques en Turquie grâce une sélection de films récents et inédits. A travers des rencontres avec les réalisateurs, comédiens et producteurs, ainsi qu’un retour sur quelques classiques; nous vous invitons à un voyage imaginaire vers le passé et le présent d’un pays qui suscite tant de controverses.

Les films que vous allez découvrir parlent, pour la plupart, des problèmes brûlants de nos sociétés, mais aussi des utopies, de l’amour, de la poésie, de la résistance, du vivre-ensemble et de la découverte de l’autre comme remède aux peurs et aux préjugés.

La 9e édition du festival du cinéma turc de Paris sera inauguré en présence de ses deux parrains : Jean-Pierre Thorn, cinéaste français engagé, et Serra Yılmaz, considérée comme une des plus grandes actrices de Turquie, et mondialement reconnue.

   

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